Face à la multiplication des coupes rases, nous nous battons pour la protection d’anciennes forêts ou de forêts nées, au terme d’une centaine d’années, d’une régénération spontanée sur d’anciennes terres agricoles.
A l’opposé des champs d’arbres d’une seule et unique essence, conçus pour une exploitation rapide, nous défendons ce qui fait la définition même d’une forêt : une grande biodiversité d’arbres (principalement en feuillus), de plantes et d’animaux typiques de la station et de la région, une forêt avec des micro-habitats différents en sols, humidité, lumière, étages d’arbres (futaie irrégulière), maturité (y compris du bois mort), résistants aux intempéries et maladies.
Seule une forêt diverse peut assurer la pérennité du patrimoine génétique des populations végétales et animales, ainsi en mesure d’assurer leur évolution et leur adaptation face aux aléas et en particulier au changement climatique, tout en alimentant les nappes phréatiques, maintenant la fertilité du sol, et jouant son rôle de régulateur atmosphérique (CO2), éléments essentiels de l’avenir de l’humanité sur Terre.
Nous défendons également une place pour l’homme dans cet environnement, afin qu’il puisse trouver dans la forêt, comme cela a été le cas pendant des siècles, une source d’alimentation, de chauffage, d’artisanat, et de loisir, à une échelle respectueuse de la survie de toutes les espèces végétales et animales qui y sont présentes.